Moscou propose un compromis au sujet de la viande européenne sur le marché russe

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Le Service fédéral russe pour le contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor) a qualifié de "compromis" la décision de Moscou de passer des accords bilatéraux sur les fournitures de viande pour 2007 avec certains pays de l'Union européenne.
MOSCOU, 14 décembre - RIA Novosti. Le Service fédéral russe pour le contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor) a qualifié de "compromis" la décision de Moscou de passer des accords bilatéraux sur les fournitures de viande pour 2007 avec certains pays de l'Union européenne.

"La Russie veut aider l'Union européenne. Nous l'avons déjà prévenue que nous pouvons suspendre les importations de viande en provenance d'Europe occidentale. Maintenant, nous proposons un compromis : signer des accords bilatéraux, pour ne pas geler les livraisons prévues en 2007", a expliqué un porte-parole du Rosselkhoznadzor dans un entretien à RIA Novosti jeudi.

D'après lui, les services vétérinaires de certains pays de l'UE, contrairement à l'ensemble de l'Union, sont parfaitement en mesure de garantir la qualité de leur viande vendue à la Russie et d'empêcher l'apparition, dans ces livraisons, de produits provenant de pays tiers.

RIA Novosti a appris auprès du Rosselkhoznadzor qu'à partir du 15 décembre, l'Agence fédérale pour le contrôle vétérinaire et phytosanitaire sera prête à délivrer les autorisations bilatérales pour les importations de viande en provenance de certains pays de l'Union en 2007. Cette mesure s'explique par la prochaine adhésion à l'UE de la Bulgarie et de la Roumanie. Les importations de viande bulgare et roumaine en Russie avaient été interdites en raison de la persistance, dans ces pays, d'épizooties dangereuses. L'Union européenne ne sera donc pas en mesure de garantir la sécurité de la totalité de la viande arrivant en Russie depuis le territoire de ces pays membres, selon les experts vétérinaires russes.

La Commission européenne a exprimé sa préoccupation face aux projets du Rosselkhoznadzor. Selon son représentant, Philippe Tod, il vaut mieux régler ce problème au niveau des instances dirigeantes de l'Union et les pays de l'UE doivent s'en tenir à une position unique sur cette question.

Un certificat vétérinaire unique est actuellement en vigueur entre la Russie et l'Union européenne.

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