Deux co-accusés de Saddam pendus, la France rappelle son opposition de principe à la peine de mort

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PARIS, 15 janvier - RIA Novosti. Après l'exécution à Bagdad de deux proches de l'ancien dictateur Saddam Hussein, la France a rappelé lundi son opposition de principe à la peine capitale, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

"La position de la France, comme celle de ses partenaires européens, est d'oeuvrer pour l'abolition universelle de la peine de mort. C'est une position de principe qui s'applique à tous les cas", a notamment déclaré lundi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi.

Et d'ajouter: "La France poursuivra ses efforts en ce sens".

Le diplomate français a également tenu à rappeler que l'Union européenne avait, le 5 janvier, adopté une déclaration "notamment à l'initiative de la France", dans le but de "rappeler son opposition à la peine de mort en toutes circonstances et de demander que ces deux accusés ne soient pas exécutés".

"Dans le même temps, la France considère que les responsables des exactions commises en Irak doivent répondre de leurs actes et être traduits en justice", a relevé le porte-parole de la diplomatie française.

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