"L'utilité de l'ouverture de la frontière arméno-turque ne doit pas susciter des doutes. La situation anormale actuelle doit être corrigée. Le gouvernement turc avait fermé la frontière, cherchant, au moyen d'un embargo économique, à contraindre l'Arménie de faire des concessions politiques. Il est clair maintenant que le résultat de cette politique était nul", a affirmé M. Kazarian.
A son avis, l'ouverture de la frontière rétablira le statut de l'Arménie en tant que carrefour d'itinéraires commerciaux et modifiera sérieusement le climat de coopération économique et culturelle entre tous les pays voisins.
Le président de l'Union des industriels arméniens ne croit cependant pas que les importations en provenance de Turquie puissent anéantir l'économie arménienne. "Je suis sûr au contraire que nous saurons en mesure d'organiser une expansion sérieuse sur le marché turc", a encore estimé l'homme d'affaires arménien.
