"A ce jour, il n'y a aucune nouvelle proposition ni aucun progrès tant soit peu notable. Même des compromis insignifiants que l'Azerbaïdjan avait consentis antérieurement sont rejetés actuellement. Bakou cherche à gagner du temps. Et si on n'oublie pas que l'Azerbaïdjan utilise ses recettes pétrolières pour renforcer l'armée, cela signifie qu'il a l'intention de régler le conflit par voie musclée", estime le politologue arménien.
M. Zolian a attiré l'attention sur le fait que Bakou se déclare prêt à accorder au peuple du Haut-Karabakh le droit à l'autodétermination, mais uniquement dans les frontières azerbaïdjanaises.
"Cela signifie une autonomie (pour le Haut-Karabakh qui a proclamé à titre unilatéral son indépendance après la fin de l'URSS, ndlr), mais l'Azerbaïdjan y était prêt dans le passé également, avant même la tenue d'un référendum dans le Haut-Karabakh sur son indépendance (le 10 décembre 2006, ndlr). Ces déclarations azerbaïdjanaises mettent en cause l'ensemble du processus de négociation", a encore déclaré le politologue arménien.