Kosovo: le plan Ahtisaari n'aurait pas convaincu la Russie (diplomate occidental)

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La Russie voit d'un oeil sceptique le plan de règlement au Kosovo présenté par l'envoyé spécial de l'ONU Martti Ahtisaari, a déclaré un diplomate occidental à l'issue d'une rencontre à huis clos d'une heure et demie du Groupe de contact pour le Kosovo au Palais de la Hofburg à Vienne.
VIENNE, 26 janvier - RIA Novosti. La Russie voit d'un oeil sceptique le plan de règlement au Kosovo présenté par l'envoyé spécial de l'ONU Martti Ahtisaari, a déclaré un diplomate occidental à l'issue d'une rencontre à huis clos d'une heure et demie du Groupe de contact pour le Kosovo au Palais de la Hofburg à Vienne.

Selon le diplomate qui a souhaité garder l'anonymat, la partie russe exige que le règlement au Kosovo soit reporté à une époque où un nouveau gouvernement aura été formé en Serbie, à l'issue des élections parlementaires tenues le 21 janvier dernier.

RIA Novosti n'a pas pour le moment réussi à obtenir la confirmation de cette information par les sources officielles russes.

Comme le rapportent les médias autrichiens, Martti Ahtisaari a présenté ses propositions concernant le règlement au Kosovo. Aucune déclaration n'a été faite pour la presse à l'issue de la rencontre dont le lieu même avait été gardé secret.

"Le contenu du document ne sera rendu public qu'après avoir été soumis à l'attention du Conseil de sécurité qui doit l'examiner en mars", avait indiqué à la veille de la rencontre Albert Rohan, adjoint de l'envoyé spécial de l'ONU pour le futur statut du Kosovo.

Selon certains médias, les propositions de M.Ahtisaari prévoient pour le Kosovo une "indépendance placée sous un contrôle", bien que le mot "indépendance" n'ait pas été mentionné une seule fois. Les auteurs du document ont choisi de garder un "silence diplomatique" sur certaines positions importantes, dont le statut final du Kosovo.

Le Kosovo est une province historique de Serbie où les Albanais constituent presque 90% de la population. Les Serbes y représentent une population d'environ 100.000 personnes. Depuis la fin de la campagne militaire de l'OTAN, en 1999, la province est placée sous l'administration des Nations unies.

Pristina souhaite accéder à l'indépendance, alors que Belgrade n'accepte de lui accorder qu'une large autonomie au sein de l'Etat serbe.

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