Les services de renseignement extérieur chinois et russe sont les plus agressifs dans la collecte de renseignements sur les systèmes sensibles et protégés américains, sur les ouvrages et les projets au stade du développement, et leur activité approche du niveau enregistré pendant la guerre froide, a déclaré Michael McConnell au cours de débats au comité sénatorial américain sur le renseignement.
Au cours des débats, les représentants de l'administration Bush ont expliqué aux sénateurs les raisons pour lesquelles la Maison Blanche exige que le Congrès étende les pouvoirs des services de renseignement américains en matière de surveillance des étrangers suspectés d'espionnage ou d'implication dans le terrorisme international.
Compte tenu des changements rapides survenus dans les technologies électroniques modernes employées par les espions et les terroristes étrangers, tout cela exige la "modernisation" urgente de la Loi de contrôle du renseignement étranger (FISA) adoptée en 1978 aux Etats-Unis, a déclaré Michael McConnell. Il a invité le comité sénatorial à approuver les propositions de l'administration Bush autorisant les services de renseignement américains à intercepter les discussions et les communications transmises par tous les types de technologies de communication existantes et futures.
Les propositions de l'administration Bush, si elles sont approuvées par le Congrès, permettront aux services de renseignement américains d'agir instantanément, en cas de nécessité, sans attendre du tribunal les autorisations préalables nécessaires en vertu de la loi en vigueur.
L'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), célèbre organisation américaine de défense des droits de l'homme, a diffusé, en tant que document officiel des débats au sénat, un rapport prévenant du danger représenté par l'extension des pouvoirs des services secrets prévue par ce projet de loi.