Plan Ahtisaari: plateforme insatisfaisante pour une décision définitive sur le Kosovo (Tchourkine)

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Le plan Ahtisaari ne peut pas servir de plateforme pour une décision définitive du Conseil de sécurité de l'ONU sur le statut du Kosovo, a déclaré jeudi à la réunion du Conseil de sécurité le délégué permanent russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.
NEW YORK (Nations Unies), 10 mai - RIA Novosti. Le plan Ahtisaari ne peut pas servir de plateforme pour une décision définitive du Conseil de sécurité de l'ONU sur le statut du Kosovo, a déclaré jeudi à la réunion du Conseil de sécurité le délégué permanent russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.

"Nous réaffirmons une fois de plus notre prise de position qui se résume comme suit: le plan du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le règlement kosovar Martti Ahtisaari ne peut pas servir de plateforme pour élaborer une décision définitive du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies sur le statut du Kosovo", a notamment indiqué le représentant permanent de la Fédération de Russie à l'ONU.

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a examiné les résultats de sa récente mission au Kosovo et à Belgrade dans le cadre du plan Ahtisaari prévoyant notamment d'octroyer une "indépendance surveillée" à la province serbe du Kosovo.

La France a été la première a avoir soumis au Conseil de sécurité de l'ONU des éléments d'une future résolution sur le Kosovo.

La Russie entend, elle aussi, soumettre ses éléments de ladite résolution prévoyant, entre autres, la poursuite du processus de négociations. D'après des sources diplomatiques à New York, la Russie se propose de défendre trois positions suivantes: le plan Ahtisaari sous sa forme actuelle est tout à fait inacceptable; les négociations doivent se poursuivre et la décision finale doit arranger les deux parties.

C'est à la Russie que revient justement l'initiative d'envoyer un groupe de représentants des pays membres du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies à Belgrade et à Pristina pour y procéder sur place à une analyse d'ensemble de la mise en application des standards de sécurité établis pour cette province serbe à la population de préférence albanaise. Moscou s'est formellement opposé à l'adoption du plan Ahtisaari au Conseil de sécurité de l'ONU.

Cette mission du Conseil de sécurité de l'ONU a pu rencontrer des officiels en Serbie et dans sa province du Kosovo, des représentants de l'Alliance de l'Atlantique Nord et de l'Union européenne (UE). Elle a pu étudier la situation sur place et a eu une nouvelle rencontre à Vienne avec l'ex-président finlandais Martti Ahtisaari.

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