VLADIMIR POUTINE ET GEORGE BUSH POURSUIVRONT L’EXAMEN DE LA PROPOSITION RUSSE CONCERNANT LE BOUCLIER ANTIMISSILE

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Les présidents de Russie et des Etats-Unis discuteront des dernières propositions russes, concernant le bouclier antimissile, à leur rencontre les 1 et 2 juillet à Kennebunkport, dans le Maine, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Les présidents de Russie et des Etats-Unis discuteront des dernières propositions russes, concernant le bouclier antimissile, à leur rencontre les 1 et 2 juillet à Kennebunkport, dans le Maine, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Il n’y a pas de doutes que les négociations sur la défense antimissile seront poursuivis, écrit notre observateur politique Edouard Sorokine. La proposition de Vladimir Poutine sur l’utilisation de la station radar en Azerbaïdjan intéresse évidemment aussi bien les politiques que les militaires. George Bush a déclaré que c’était une proposition intéressante qui méritait d’être étudiée. Au cours du dernier sommet du G8 à Heiligendamm, les deux présidents ont décidé de former un groupe de travail, composé d’experts militaires et diplomatiques, pour étudier tous les aspects de la nouvelle initiative russe.
Beaucoup dépendra évidemment de la position de l’Azerbaïdjan. Son président Ilham Aliev a appuyé la proposition de Vladimir Poutine, en déclarant qu’il y voyait un élément nouveau de coopération stratégique de son pays avec les Etats-Unis. En outre, la mise en pratique de cette proposition permettrait, selon lui, de résoudre les questions de sécurité de façon plus opérationnelle.
Il convient de rappeler dans ce contexte que la station radar en question peut contrôler la situation dans un rayon de près de 6 mille km. Pratiquement tout de suite après l’envol d’un missile, il pourra non seulement le détecter, mais aussi en suivre la trajectoire et transmettre toutes les coordonnées pour qu’il soit intercepté dans n’importe quel point.
Il importe de comprendre et d’évaluer aujourd’hui la position de Washington, d’autant plus que les signaux qui en parviennent sont très contradictoires. Ainsi, la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a dernièrement déclaré que les Etats-Unis ne renonceront pas à leurs projets de déploiement des éléments du bouclier antimissile en Pologne et en République Tchèque, malgré la proposition de Moscou de l’installer dans une autre région. « L’idée de l’utilisation de la station radar en Azerbaïdjan n’est pas rejetée. Mais nous devons voir s’il serait opportun de déployer le système ABM en Azerbaïdjan »,a-t-elle déclaré.
Commentant cette déclaration, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a invité les Etats-Unis à geler toutes les négociations sur la création de leur bouclier antimissile en Europe de l’est, tant que la proposition russe n’aura pas été examinée. Il faut s’en occuper de façon opérationnelle, et il est hors de doute qu’elle sera au centre du prochain sommet russo-américain, a déclaré Lavrov.
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