Selon sa déclaration publiée sur le site officiel de Russie unie, la partie russe refuse catégoriquement d'accepter les projets américains de déploiement du système ABM en Pologne et en République tchèque. Quant à la proposition d'utiliser en commun le radar de Gabala, elle est "considérée comme facultative".
"Les négociations sur l'ABM restent au point mort. La partie américaine n'a toujours pas donné de réponse concrète à notre proposition d'utiliser en commun le radar de Gabala. La seule information dont nous disposons pour l'instant, c'est que cette proposition fait l'objet d'une expertise", a constaté le parlementaire russe.
Et pourtant, a-t-il ajouté, "nous n'avons intérêt à discuter du système ABM qu'à la condition que notre proposition sur le radar de Gabala soit substituée aux projets américains d'implantation de la troisième zone de positionnement en Europe".
D'après M. Kossatchev, l'Alliance atlantique continue d'éviter un dialogue constructif sur ce thème, si bien que la discussion revêt un caractère exclusivement politique: on nous dit que l'Iran est imprévisible, qu'il représente une menace et que, par conséquent, tous les moyens sont bons pour le contenir.
"C'est une approche non professionnelle et sans avenir. Si nos interlocuteurs ne modifient pas leur position, nous serons obligés de concevoir nos propres démarches compte tenu de la menace engendrée par la présence d'une zone de positionnement américaine près des frontières russes", a conclu M. Kossatchev.