"Malgré le caractère fondamental de cette étude, l'objectivité et l'impartialité de ses auteurs suscitent des doutes. Certaines appréciations relatives à la situation en Russie provoquent un désarroi", peut-on lire dans le communiqué de la diplomatie russe.
Les auteurs du rapport qui ont soumis à une analyse le système d'administration dans une vingtaine de pays affirment notamment qu'en Russie "l'indice de prise en compte de l'opinion et d'obligation, pour les administrations publiques, de rendre des comptes" se situe plus bas que dans certaines monarchies absolues.
De l'avis des experts de la Banque, l'indice de stabilité politique en 2004-2006 en Russie s'est avéré moins élevé que dans les pays qui ont vécu à cette époque-là de graves crises politiques.
"Ces "bizarreries" laissent apprécier avec scepticisme le travail de la Banque mondiale et utiliser avec prudence les données renfermées dans le rapport", souligne le ministère russe des Affaires étrangères.
Le ministère met en doute les données relatives à certains autres pays.
La Banque mondiale publie régulièrement les rapports sur l'économie russe. Ces documents décrivent les caractéristiques des principales tendances économiques et les problèmes auxquels se heurte le pays.
Le présent rapport est fondé sur les études d'opinion menées ces dix dernières par plusieurs organisations internationales sur des facteurs tels que la stabilité politique, l'efficacité du gouvernement et la lutte anti-corruption.
