"Il m'est évidemment impossible d'affirmer avec certitude que les cyber-attaques ont été menées par le Kremlin ou d'autres établissements gouvernementaux russes", a indiqué le ministre mercredi en direct à la télévision estonienne.
M. Aaviksoo a déclaré que certaines adresses IP d'ordinateurs depuis lesquels avaient été lancées les cyber-attaques pointaient vers des établissements officiels russes, tout en reconnaissant que les pirates pouvaient avoir utilisé de fausses adresses IP. En outre, des milliers d'ordinateurs situés dans différents pays ont servi à mener ces attaques.
Les pages Internet des établissements officiels estoniens, entre autres, avaient subi des attaques de pirates informatiques après la décision du gouvernement fin avril de déplacer un monument aux soldats soviétiques hors du centre de Tallinn vers un cimetière militaire.
C'est ce qui a valu à la Russie des accusations de la part des autorités estoniennes, et notamment du ministre de la Défense.
La Russie a qualifié ces déclarations de gratuites, et les experts de l'Union européenne et de l'OTAN n'ont pas trouvé de relation entre ces attaques et la Russie.