Le secrétaire général de l'ONU s'oppose au recours à la force contre l'Iran

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Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est prononcé contre l'utilisation de la force armée contre l'Iran en réponse à son refus d'abandonner ses programmes nucléaires malgré les résolutions du Conseil de sécurité.
NEW YORK (Nations unies), 18 septembre - RIA Novosti. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est prononcé contre l'utilisation de la force armée contre l'Iran en réponse à son refus d'abandonner ses programmes nucléaires malgré les résolutions du Conseil de sécurité.

"La position de l'ONU, ainsi que ma propre position vis-à-vis du programme nucléaire iranien, consistent à penser que ce problème doit être réglé par la voie du dialogue et par des moyens exclusivement pacifiques. J'invite l'Iran à s'ouvrir davantage à la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique", a déclaré Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse, en répondant à la question de savoir ce qu'il pensait des menaces adressées par des leaders occidentaux à Téhéran.

Selon le secrétaire général, les nouvelles sanctions doivent revêtir un "caractère uniquement pacifique".

M. Ban Ki-moon a également souligné que l'Iran devait à son tour se soumettre aux exigences du Conseil de sécurité. Il a ajouté que la principale exigence des deux résolutions du Conseil prévoyant des sanctions à l'égard de Téhéran, était d'abandonner l'enrichissement d'uranium.

"La Russie est préoccupée par les informations au sujet des sanctions militaires possibles contre l'Iran", avait antérieurement déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors de sa rencontre avec son homologue français, Bernard Kouchner.

M. Kouchner avait déclaré que la France devait se préparer à la possibilité d'une "guerre" contre l'Iran.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté deux résolutions prévoyant des sanctions contre l'Iran en raison de son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium. La principale initiative de ces résolutions appartient aux Etats-Unis qui ont accusé l'Iran de créer des armes nucléaires sous couvert du développement du nucléaire civil.

Téhéran, quant à lui, continue d'affirmer que son programme nucléaire revêt un caractère exclusivement pacifique. Le 21 septembre prochain, les représentants russes, chinois et américains, ainsi que ceux de la troïka européenne (France, Allemagne, Grande-Bretagne) examineront la possibilité de nouvelles sanctions contre l'Iran.

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