Ce démenti intervient après les déclarations du chef de la diplomatie Bernard Kouchner, selon lequel la crise autour du dossier nucléaire iranien oblige la communauté internationale à s'attendre "au pire", c'est-à-dire "à la guerre".
Les propos du ministre des Affaires étrangères ont suscité l'indignation de la classe politique et de l'opinion publique aussi bien en France qu'à l'étranger, en particulier en Iran. Interrogé mardi par la radio Echo de Moscou au cours de sa visite en Russie, Bernard Kouchner a précisé que ses propos avaient été sortis de leur contexte et déformés par les journalistes.
"Personne ne peut penser un seul instant que nous sommes en train d'imaginer et de préparer des plans contre l'Iran. [...] Il faut tout faire pour éviter une catastrophe qui serait soit que l'Iran ait la bombe ou que certains pays soient amenés à bombarder l'Iran", a indiqué le ministre de la Défense.