Lors d'un séminaire économique à Moscou, il a commenté le rapport du vice-directeur de l'Institut de stratégie et de compétitivité de la Harvard Business School, Christian Ketels.
Parmi les défauts, le chercheur a noté les vastes étendues de la Russie, sa dépendance vis-à-vis des ressources naturelles et le régime politique en place.
"Chaque inconvénient cité dans ce rapport est en fait un avantage concurrentiel", a estimé le vice-ministre, rappelant que la Russie dispose de 40% des ressources naturelles mondiales.
"La politique économique tendant à assurer leur transformation plus profonde nous permettra d'encourager la diversification économique", a expliqué le responsable.
M. Androssov a rappelé que 25% du trafic mondial se fait entre l'Europe et l'Asie. Pourtant, actuellement, moins de 1% des frets passent par le territoire russe, mais, sur ce fond, le développement du réseau des transports russes a de bonnes perspectives.
D'autre part, la stabilité politique dans le pays a conduit à un boom des investissements étrangers, a-t-il ajouté.
"Nous devons maintenant nous concentrer (...) sur la réalisation de nos avantages", a encore indiqué le vice-ministre russe du Développement économique.