"Je voudrais que cette vague de provocations en Russie s'achève enfin. Vous (les médias) nous empêchez de tenir des élections normales. Quant à nous, nous avons la ferme intention d'aller jusqu'au bout à la future élection présidentielle, car le pays se trouve au bord d'une nouvelle crise, les prix de tout ne cessant de grimper", a-t-il dit, s'adressant aux journalistes.
Et d'ajouter que les problèmes auxquels le pays se trouve confronté doivent faire l'objet d'une large discussion à la télévision publique. Si les principales chaînes de télévision continuent à "tricher" avec le temps octroyé aux candidats, le KPRF les poursuivra en justice, a indiqué Guennadi Ziouganov.
Interrogé par les journalistes sur une décision qu'adopterait le leader communiste si Dmitri Medvedev refusait de participer aux débats, M. Ziouganov a répondu: "Ne parlons pas de "si". Nous insisterons (sur les débats)".
Cela dit, le leader du KPRF a déclaré qu'il était parfaitement inutile de discuter avec (Vladimir) Jirinovski. C'est la raison pour laquelle le Parti communiste insistera sur les débats avec le candidat du pouvoir, a souligné M. Ziouganov.
Il a aussi caractérisé la candidature de Mikhaïl Kassianov se proposant de participer à la campagne présidentielle, mais ne faisant pas encore partie des candidats à la présidence à cause d'objections de la Commission électorale centrale (CEC) à la qualité des listes de signatures en sa faveur. Quoi qu'il en soit, la CEC adoptera le 27 janvier prochain une décision définitive sur l'enregistrement de M. Kassianov comme candidat pour la présidentielle du 2 mars prochain.
" Kassianov est une créature américaine qu'on cherche à nous imposer "à l'orange"", a avancé le leader communiste.
Par ailleurs, M. Ziouganov a averti qu'il n'admettrait pas la transformation de la future élection en "spectacle de Jirinovski".
