SERGEI LAVROV : LE BIDDH DE L’OSCE DOIT ETRE REFORME

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La position du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) au sujet de
La position du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) au sujet de l’organisation du travail des observateurs lors de l'élection du président russe le 2 mars prochain rend nécessaire les réformes dans cette organisation, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov jeudi.
La Russie se dit prête à assurer une activité efficace des observateurs internationaux lors des présidentielles. Toutes les organisations internationales ont reçu à temps des invitations. Mais les chefs du BIDDH ont refusé catégoriquement de participer à la mission et de chercher un compromis, sans expliquer les raisons. On a l’impression que l’OSCE avait préparé le terrain pour refuser d’envoyer des observateurs aux présidentielles. Ces actions sont inadmissibles, trouve-t-on dans le MAE de Russie. Sergei Lavrov a déclaré :
Nous avons invité 70 observateurs (du BIDDH) à séjourner en Russie pendant quelques jours avant le scrutin. En réponse nous avons reçu une déclaration catégorique que ces délais ne les arrangent pas " Le BIDDH a déclaré vouloir dépêcher ses représentants un mois avant le scrutin. Quand il s'agit d'observer les élections dans d'autres pays, dans la plupart des cas le BIDDH agit différemment. Cela s’appelle un ultimatum. Des pays qui se respectent ne l’acceptent pas.
Le BIDDH a fait preuve d’attitude irrespectueuse à l’égard des normes éthiques d’un dialogue, trouve le MAE de Russie. C’est le style du travail du BIDDH qui absolutise ses propres documents au détriment de l’accomplissement de responsabilité : assurer le monitoring des élections, a souligné le porte-parole du MAE russe Mikhaïl Kamynine.
Il a rappelé que d’habitude, le Bureau dépêchait 10-12 observateurs dans les autres pays. Les critères changent…
Il faut réformer le BIDDH. La Russie se prononce pour la réglementation du processus de monitoring, appelle à définir une base légale commune. « Un algorithme de monitoring dans un format intergouvernemental dans tous les pays de l’OSCE à base de règles uniques pour tous permettrait d’éliminer les malentendus et les spéculations autour de ce sujet, a souligné Mikhaïl Kamynine. Pour le moment, il n’y a pas d’échos.

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