"Nous sommes prêts à examiner les problèmes actuels", a-t-il indiqué donnant son avis sur le rapport d'Amnesty International dans lequel l'organisation internationale a appelé les autorités russes à garantir le respect du droit des citoyens russes à la liberté d'expression et de rassemblement.
L'avocat a avoué ne pas connaître les méthodes utilisées par les auteurs du rapport mais estime qu'il vaudrait mieux que les libertés et les droits en Russie fassent l'objet d'une discussion ouverte entre les représentants de différentes organisations, a ajouté Anatoli Koutcherena.
"Certes, les problèmes ne manquent pas", a-t-il indiqué, ajoutant que, dans l'ensemble, il ne partageait pas les affirmations des auteurs du rapport.
"Nous imposer une identité européenne, américaine ou tout autre serait une erreur", a-t-il expliqué.
Selon le rapport d'Amnesty International, les droits de l'homme en Russie sont tout particulièrement lésés à la veille des élections législatives et présidentielles.
Amnesty International souligne également que les journalistes indépendants en Russie ont de moins en moins de possibilités de s'exprimer, ce qui s'explique, selon les défenseurs des droits de l'homme, par le fait que la télévision et de nombreux autres médias russes sont en fait contrôlés par l'Etat.
