"Nous défendons les intérêts de nos citoyens, et tout le monde sait que leurs droits ont été foncièrement bafoués. Des personnes ont été persécutées et chassées de Russie pour des raisons ethniques", a affirmé Mme Bourdjanadze citée par l'agence News-Georgia.
C'est dans ces termes que la parlementaire a commenté la déclaration des milieux officiels russes sur le possible retrait de la requête géorgienne en raison d'un début de réchauffement dans les relations entre les deux pays.
Elle a souligné que "les autorités géorgiennes n'avaient pris aucune décision de ce genre".
"Si les représentants russes souhaitent parler d'un réchauffement dans les relations entre la Géorgie et la Russie, nous ne nous y opposerons évidemment pas. Mais il ne faut pas que ce réchauffement se déroule au détriment des intérêts de nos citoyens", a fait remarquer Mme Bourdjanadze.
Au cours de l'automne 2006, la Russie avait massivement expulsé des citoyens géorgiens résidant sur son territoire. Tbilissi avait qualifié cette démarche de violation grossière des droits de l'homme et saisi la Cour de Strasbourg. Selon les informations préliminaires, la requête de la Géorgie sera examinée l'été prochain.