"J'ai l'impression que certains de mes collègues attendent avec impatience la fin de mon mandat pour avoir affaire à mon successeur", a-t-il plaisanté lors d'une conférence de presse qu'il a donnée dans sa résidence de campagne de Novo-Ogarevo, au nord-ouest de Moscou, à l'issue d'un entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel.
"Je suis habitué aux clichés selon lesquels il est difficile de communiquer avec un ancien agent du KGB. M. Medvedev en sera exempt pour démontrer ses vues libérales, mais il n'est pas moins nationaliste que moi-même", a-t-il affirmé.
"Je ne pense pas qu'il soit plus conciliant à l'égard de nos partenaires. C'est un véritable patriote qui défendra avec le même dévouement les intérêts de la Russie sur la scène internationale", a souligné le président sortant.
Dmitri Medvedev a largement remporté l'élection présidentielle du 2 mars dernier, avec plus de 70% des voix.