Le nouveau président arménien Serge Sarkissian, vainqueur de l'élection présidentielle du 19 février dernier, a pris mercredi ses fonctions.
La cérémonie d'investiture s'est déroulée au Théâtre national d'opéra et de ballet à Erevan, dans le cadre d'une réunion spéciale du parlement.
"Je ne m'attends pas à des changements radicaux dans les relations russo-arméniennes sous la présidence de M. Sarkissian. La ligne politique d'alliance stratégique sera poursuivie", a supposé l'expert.
Quoi qu'il en soit, a poursuivi M. Markedonov, M. Sarkissian coopérera tout aussi étroitement avec l'Occident et n'agira pas dans l'intérêt de la Russie, mais dans celui de l'Arménie.
"Aussi ne serait-il pas correct d'opposer les vecteurs occidental et russe dans la politique arménienne. Ce ne sont pas les intérêts de Moscou, mais ceux d'Erevan qui comptent avant tout pour l'Arménie. Par conséquent, M. Sarkissian poursuivra la ligne politique des MM. Kotcharian et Ter-Petrossian.
"Il en est autrement pour le Haut-Karabakh. C'est un problème à part, mais pour le reste, je ne m'attends pas à des changements particuliers", a conclu l'expert.
Le premier ministre arménien et leader du Parti républicain Serge Sarkissian a remporté l'élection présidentielle du 19 février dernier, avec 52,82% des voix, devançant largement l'ex-président Levon Ter-Petrossian avec 21,5% des suffrages, selon le bilan officiel annoncé par la Commission électorale centrale. Le scrutin a été déclaré conforme aux normes démocratiques internationales aussi bien par les observateurs européens que par leurs collègues de la CEI (Communauté des Etats indépendants).