- La rencontre du Patriarche Alexis II de Moscou et de toutes les Russies avec Cheikh Allahchoukiour Pacha-zade, président du Conseil des musulmans du Caucase, prouve que le dialogue interconfessionnel se renforce non seulement entre la religion orthodoxe et l’islam mais également entre toutes les organisations spirituelles de Russie et des pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI). Ce fait a été constaté par l’évêque Marc de Iegorievsk, représentant du Patriarcat de Moscou, qui a donné une interview à notre radio. L’entretien s’est tenu le 9 avril dans le cadre de la visite de Cheikh Allahchoukiour Pacha-zade à la résidence du Patriarche au monastère Saint Daniel à Moscou.
- Là, où les hommes politiques sont souvent incapables de s’entendre, les croyants – et surtout leurs chefs spirituels — peuvent toujours s’accorder, estime l’évêque Marc.
- Il y a plusieurs années, pendant la désagrégation de l’Union Soviétique, nous avons vu apparaître la haine et éclater des hostilités au Haut Karabakh. L’effusion de sang a pu être arrêtée grâce à la médiation des chefs spirituels, notamment du Patriarche Alexis II qui a été à la source de ce dialogue, et du mufti suprême de l’Azerbaïdjan. Leurs relations continent de se développer et de se concrétiser en contribuant à la pacification là, où les diplomates sont impuissants et là, où il faut arrêter les états d’esprit belliqueux.
- Là, où les hommes politiques sont souvent incapables de s’entendre, les croyants – et surtout leurs chefs spirituels — peuvent toujours s’accorder, estime l’évêque Marc.
- Il y a plusieurs années, pendant la désagrégation de l’Union Soviétique, nous avons vu apparaître la haine et éclater des hostilités au Haut Karabakh. L’effusion de sang a pu être arrêtée grâce à la médiation des chefs spirituels, notamment du Patriarche Alexis II qui a été à la source de ce dialogue, et du mufti suprême de l’Azerbaïdjan. Leurs relations continent de se développer et de se concrétiser en contribuant à la pacification là, où les diplomates sont impuissants et là, où il faut arrêter les états d’esprit belliqueux.
- Le président du Conseil des musulmans du Caucase et le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies coprésident le Conseil interreligieux de la CEI. Cette structure a été mise en place en 2004 sur l’initiative de l’Eglise orthodoxe russe. A l’heure actuelle, le Conseil regroupe des représentants de toutes les organisations religieuses existant dans les pays de la CEI. Le Conseil interreligieux de la CEI est un puissant mécanisme qui permet de renforcer les idées pacificatrices et la tolérance dans les anciennes républiques de l’URSS, a affirmé le représentant du Patriarcat de Moscou.
- Nous déployons des activités intenses et nous développons nos contacts étroits. Le résultat est évident : il n’y a pas de manifestations de xénophobie ou de haine interreligieuse ni en Russie, ni dans les pays de la CEI, ce qui est un témoignage probant de l’efficacité du travail du Conseil interreligieux de la CEI.
- Les anciennes républiques de l’URSS forment un grand espace multiethnique et multiconfessionnel. Chaque peuple a ses idées sur Dieu, sur la foi, la religion, la vérité, le bien et le mal. Pour préserver la compréhension mutuelle et la paix entre les peuples de Russie et des pays membres de la CEI, nous devons non seulement mener un dialogue interconfessionnel intense mais aussi prévenir efficacement toute manifestation d’incompréhension, d’extrémisme et d’intolérance. Ce n’est que dans cette voie que nous réussirons à préserver la paix interconfessionnelle entre les peuples et les pays, ainsi que toutes nos religions sur un territoire uni, a ajouté pour conclure l’évêque Marc.
- Nous déployons des activités intenses et nous développons nos contacts étroits. Le résultat est évident : il n’y a pas de manifestations de xénophobie ou de haine interreligieuse ni en Russie, ni dans les pays de la CEI, ce qui est un témoignage probant de l’efficacité du travail du Conseil interreligieux de la CEI.
- Les anciennes républiques de l’URSS forment un grand espace multiethnique et multiconfessionnel. Chaque peuple a ses idées sur Dieu, sur la foi, la religion, la vérité, le bien et le mal. Pour préserver la compréhension mutuelle et la paix entre les peuples de Russie et des pays membres de la CEI, nous devons non seulement mener un dialogue interconfessionnel intense mais aussi prévenir efficacement toute manifestation d’incompréhension, d’extrémisme et d’intolérance. Ce n’est que dans cette voie que nous réussirons à préserver la paix interconfessionnelle entre les peuples et les pays, ainsi que toutes nos religions sur un territoire uni, a ajouté pour conclure l’évêque Marc.
