Le sénateur républicain du Colorado Wayne Allard a lancé une initiative faisant penser à l’époque du président Ronald Reagan, notamment à son programme de guerres des étoiles ou à l’IDS (Initiative de défense stratégique). Le sénateur a proposé d’installer dans l’Espace les satellites dotés de missiles intercepteurs.
Cette initiative a été formulée au symposium national annuel de l’aérospatiale à Colorado Springs avec la participation de plus de 7,5 mille délégués. Le symposium a coïncidé avec le début de l’examen au Sénat d’une nouvelle demande budgétaire de l’administration pour 2009. George Bush a prévu à nouveau 10 millions de dollars pour une « plateforme expérimentale spatiale », projet conceptuel en vue d’étudier la possibilité de déployer le potentiel antimissile dans l’Espace. Nous avons demandé au professeur Pavel Zolotarev, vice-directeur de l’Institut des Etats-Unis et du Canada, de commenter ces projets.
Tous les travaux liés au déploiement des armes dans l’Espace ont commencé à l’époque de la guerre froide. Leur financement réduit dans les années 1990 a été, néanmoins, poursuivi. Les analystes américains ont averti à juste titre qu’en perspective même un tel financement insignifiant porterait ses fruits. Tout porte à croire que ce moment approche. Il convient de noter qu’une nouvelle conception agressive de politique américaine dans l’Espace a été adoptée il y a deux ans. Les intérêts des militaires et du business ayant obtenu ces dernières années l’accès aux programmes dans l’aérospatiale ont coïncidé. Certes, les structures du business insistent sur la fiabilité des investissements en exigeant que l’Etat la garantisse. Les forces intéressées à mettre en œuvre les programmes militaires dans l’Espace se font aujourd’hui du lobbying en leur faveur. Les conséquences ne se feront pas attendre. Si les Américains se mettent à militariser l’Espace, la sécurité sera sans aucun doute entravée, estime l’expert.
Cette initiative a été formulée au symposium national annuel de l’aérospatiale à Colorado Springs avec la participation de plus de 7,5 mille délégués. Le symposium a coïncidé avec le début de l’examen au Sénat d’une nouvelle demande budgétaire de l’administration pour 2009. George Bush a prévu à nouveau 10 millions de dollars pour une « plateforme expérimentale spatiale », projet conceptuel en vue d’étudier la possibilité de déployer le potentiel antimissile dans l’Espace. Nous avons demandé au professeur Pavel Zolotarev, vice-directeur de l’Institut des Etats-Unis et du Canada, de commenter ces projets.
Tous les travaux liés au déploiement des armes dans l’Espace ont commencé à l’époque de la guerre froide. Leur financement réduit dans les années 1990 a été, néanmoins, poursuivi. Les analystes américains ont averti à juste titre qu’en perspective même un tel financement insignifiant porterait ses fruits. Tout porte à croire que ce moment approche. Il convient de noter qu’une nouvelle conception agressive de politique américaine dans l’Espace a été adoptée il y a deux ans. Les intérêts des militaires et du business ayant obtenu ces dernières années l’accès aux programmes dans l’aérospatiale ont coïncidé. Certes, les structures du business insistent sur la fiabilité des investissements en exigeant que l’Etat la garantisse. Les forces intéressées à mettre en œuvre les programmes militaires dans l’Espace se font aujourd’hui du lobbying en leur faveur. Les conséquences ne se feront pas attendre. Si les Américains se mettent à militariser l’Espace, la sécurité sera sans aucun doute entravée, estime l’expert.
La Russie et la Chine exhortent à consolider les efforts de la communauté mondiale pour prévenir le déploiement des armes dans l’Espace. Il en a été question à la conférence internationale à Genève convoquée par l’Institut de l’ONU pour la recherche sur le désarmement. Les délégués au forum ont largement soutenu le projet russo-chinois de Traité sur la prévention du déploiement des armes dans l’Espace soumis le 12 février par le chef de la diplomatie russe à l’examen de la Conférence pour le désarmement.
