LES LEADERS DE L’EGYPTE ET DE L’ARABIE SAOUDITE ONT DISCUTE DE LA CRISE DANS LES RAPPORTS INTER-ARABES

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Le président égyptien Hosni Moubarak et le roi saoudien Abdallah ibn Abdel Aziz se sont rencontrés à Charm-el-Cheik pour discuter des moyens de surmonter la crise dans les relations interarabes.
Le président égyptien Hosni Moubarak et le roi saoudien Abdallah ibn Abdel Aziz se sont rencontrés à Charm-el-Cheik pour discuter des moyens de surmonter la crise dans les relations interarabes.
Rappelons que les leaders de ces deux pays se sont abstenus de participer au récent sommet de la Ligue arabe à Damas en raison de leur désaccord avec la politique de la Syrie envers le règlement de la crise libanaise, qu’ils considèrent comme une ingérence dans les affaires intérieures du Liban. Leurs intérêts y étaient représentés par des fonctionnaires de second ordre.
La crise, provoquée par l’incapacité des forces politiques de se mettre d’accord sur la candidature du président, se poursuit depuis plusieurs mois.
La tradition veut que le chef de l’Etat dans ce pays multiconfessionnel soit élu sur la base d’un consensus. Or, Damas soutient activement l’opposition, qui boycotte toutes les négociations, ce qui n’est pas très correcte sur le fond des efforts de médiation de la Ligue arabe. Le représentant de l’Egypte Suleiman Avvad a déclaré à l’issue de la rencontre de Charm-el-Cheik qu’on attend de la Syrie des démarches concrètes pour régler la crise au Liban et non des déclarations d¬’ intentions. On y voit un appel à renoncer au soutien non seulement politique, mais aussi matériel de l’opposition libanaise. L’initiative du premier ministre du Liban Fouad Siniora d’organiser une rencontre de la Ligue arabe pour discuter aussi des problèmes de l’influence syrienne sur la situation dans ce pays a été appuyée à Charm-el Cheik en guise de pas visant à surmonter la crise inter arabe.
Aujourd’hui, lorsque le processus de paix au Proche Orient se heurte à de grandes difficultés, la solidarité arabe devrait être rétablie, telle est la position de Moscou. Le représentant spécial du président russe au Proche Orient Alexandre Saltanov en a parlé dans une interview exclusive à notre correspondant.
Cette région revêt une grande importance pour la Russie, parce qu’elle se trouve à proximité immédiate de ses frontières méridionales. Aussi nos intérêts dépendent-ils de l’évolution des événements dans cette région. Si la stabilité y fait défaut, il y a un risque de rebondissement de l’extrémisme et du terrorisme, ce qui signifie que les intérêts de la sécurité de la Russie peuvent y être mis en cause. D’autre part, la stabilisation de la situation dans cette importante partie du globe nous permettrait de resserrer les rapports économiques, culturels et scientifiques bilatéraux – la politique étrangère de la Russie vise à faire en sorte que les peuples du Proche Orient puisse résoudre eux leurs problèmes eux-mêmes.
Selon les leaders de l’Egypte et de l’Arabie Saoudite, le règlement du problème libanais est la clé de la baisse de tensions dans les rapports inter arabes.
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