"Deux objectifs sont fixés dans le protocole. Le premier est d'utiliser le potentiel hydraulique de la Serbie pour y construire de nouvelles centrales hydroélectriques. Le second consiste à étudier la possibilité d'implantation de centrales thermiques. En cas d'entente sur les projets à réaliser, nous pourrions investir près de deux milliards d'euros", a-t-il affirmé.
Les parties serbe et russe ont signé lundi à Belgrade un protocole spécial de coopération. Au cours des 30 prochains jours, EPS présentera une liste de projets intéressant la Serbie. Dans les 60 jours qui suivront la présentation des projets, Inter RAO EES indiquera ceux dont il pourra commencer la réalisation.
"Nous avons une série de propositions intéressantes concernant le développement du système énergétique serbe", a annoncé M. Dod, ajoutant qu'il s'agissait de la construction d'un "chapelet de centrales hydroélectriques" et de centrales thermiques consommant essentiellement du charbon.
Interrogé sur la possibilité de conclusion d'accords interétatiques entre la Russie et la Serbie en matière d'énergie électrique, le directeur général d'Inter RAO EES a répondu qu'il "considérait cette question avec optimisme".
A son tour, le directeur général de la société nationale serbe EPS Vladimir Djordjevic a souligné que le protocole signé lundi ne mentionnait pas sa privatisation.
"D'après nos estimations, d'ici à 2015, EPS aura besoin d'environ 9 milliards d'euros pour réaliser ses projets d'investissements", a-t-il affirmé, soulignant que le protocole de coopération offrait de nouvelles possibilités de développement à la compagnie serbe.
