"Le gouvernement craint son propre peuple. Il nous craint nous aussi, comme il craint tous ceux qui sont prêts à défendre la démocratie", a déclaré à Washington le porte-parole du département d'Etat américain, Tom Casey.
Les autorités biélorusses "n'en finissent pas de confirmer cette thèse par leurs démarches, qu'il s'agisse de la réduction de notre personnel diplomatique ou de ces accusations absurdes", a-t-il souligné.
Le Comité national de la sécurité (KGB) biélorusse a annoncé lundi avoir démantelé un réseau d'espionnage monté par l'attaché à la sécurité de l'ambassade des Etats-Unis.
"Ils (les dirigeants biélorusses) cherchent n'importe quel prétexte pour détourner l'attention des vrais problèmes", a poursuivi M. Casey.
Les accusations biélorusses "ne justifient pas la réduction de notre personnel", a-t-il affirmé, évoquant l'expulsion d'une dizaine de diplomates américains la semaine dernière.