Lundi, un bureau de Gazprom - le premier en Afrique - a été solennellement ouvert à Alger. Le bureau est chargé d'entretenir des contacts permanents avec Sonatrach.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du vice-président de Sonatrach Chawki Rahal, du vice-président de Gazprom Alexandre Medvedev et de l'ambassadeur russe en Algérie Alexandre Egorov.
Au cours de leurs négociations à Alger, MM. Medvedev et Rahal ont examiné la mise en oeuvre du mémorandum d'entente entre Gazprom et Sonatrach, et ont pris la décision de passer à la réalisation de projets concrets.
Ces projets "consistent notamment à acquérir conjointement des actifs énergétiques sur le territoire de pays tiers, à concevoir et à construire des pipelines de transport et de distribution", indique le communiqué.
Les réserves prouvées de gaz naturel en Algérie sont évaluées à 4.580 milliards de m3 (deuxième place après le Nigéria). La plupart des gisements sont situés au centre et dans l'est du pays.
Les réserves prouvées du pétrole se chiffrent à 1,58 milliard de tonnes (troisième place en Afrique après la Libye et le Nigéria). La part du gaz naturel dans la balance énergétique de l'Algérie représente 62,5%. Viennent ensuite le pétrole (34,5%), la houille (2,5%) et l'hydro-énergétique (0,5%).
En 2007, Sonatrach a produit 83 milliards de m3 de gaz naturel, dont 24,4 milliards de m3 ont été livrés sur le marché intérieur. La compagnie exporte le gaz naturel par pipelines vers l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Tunisie et la Slovénie, et sous forme liquéfiée (GNL) vers la France, l'Espagne, les Etats-Unis, la Turquie, la Belgique, l'Italie, la Grèce et la Corée du Sud.
