"Pas de décision aujourd'hui", a indiqué M. Solana à l'issue de cette réunion ministérielle dans une conférence de presse, retransmise dans le centre de presse de la Commission européenne (CE) à Bruxelles.
Antérieurement, lundi, le premier ministre britannique Gordon Brown avait évoqué à Londres un durcissement éventuel des sanctions anti-iraniennes.
L'Europe approuvera de nouvelles sanctions contre Téhéran s'il s'obstine à ignorer les exigences du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies prescrivant la suspension de l'enrichissement d'uranium, a notamment indiqué M. Brown. Selon le chef du gouvernement britannique, de nouvelles mesures restrictives porteraient sur le secteur bancaire et celui du pétrole et du gaz.
De son côté, M. Solana a appris que l'Union européenne attendait la réponse de Téhéran à l'offre de coopération présentée samedi dernier au nom des Six médiateurs internationaux pour régler le problème nucléaire iranien.
(Le groupe des Six médiateurs internationaux rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies - la Russie, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Chine plus l'Allemagne - ndlr.)
Il s'agit, en l'occurrence, d'un nouveau paquet d'initiatives des Six destiné à inciter l'Iran à renoncer à l'enrichissement d'uranium. Téhéran a déclaré qu'il allait étudier les initiatives en question et donnerait sa réponse au moment opportun.
