Les dates de la visite de Mme Rice ont été confirmées de sources gouvernementales et diplomatiques tchèques.
Pour des considérations de sécurité, Mme Rice ne devrait se trouver dans la capitale tchèque qu'une journée. Les opposants au projet, qui ont réuni plus de 100.000 signatures de soutien à l'organisation d'un référendum sur cette question, ont prévu des actions de protestation.
Le gouvernement tchèque a approuvé le 21 mai dernier l'accord concernant la construction du radar sur le polygone militaire de Brdy.
On ignore cependant si le deuxième accord, portant sur les conditions de la présence en République tchèque de militaires américains (SOFA, Status of Forces Agreement) sera prêt à cette date.
Les Etats-Unis se proposent de déployer dix missiles intercepteurs en Pologne et un radar de la défense antimissile en République tchèque face à une éventuelle menace provenant d'Iran. La Russie craint de son côté que le déploiement du bouclier à proximité de ses frontières ne menace sa sécurité.
Les récentes rumeurs relatives à la possible participation de la Lituanie au projet ont provoqué un regain de crispation autour de ce dossier épineux.
