LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE COMPTE SUR LA SOLUTION DIPLOMATIQUE DU PROBLEME NUCLEAIRE IRANIEN

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L'Union européenne va continuer à utiliser "en parallèle" la négociation et les sanctions dans le cadre des Nations Unies pour amener l'Iran à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, a indiqué mercredi à Genève le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana.
L'Union européenne va continuer à utiliser "en parallèle" la négociation et les sanctions dans le cadre des Nations Unies pour amener l'Iran à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, a indiqué mercredi à Genève le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana.
A la mi-juin, Solana a visité Téhéran où il a transmis à l’Iran des propositions visant à faire disparaitre les inquiétudes de la communauté internationale concernant son programme nucléaire. Il s’agit d’un régime favorable dans le domaine économique et social contre la suspension de l’enrichissement d’uranium. Il n’y a pas eu de réponse de la part de Téhéran pour le moment, mais Javier Solana espère que la réaction des autorités iraniennes sera positive.
Entre temps, Londres, qui reste traditionnellement dans le sillage de la politique américaine, visant à renforcer la pression sur l’Iran, s’est prononcé en faveur de la solution diplomatique du problème nucléaire iranien. Le ministre britannique des AE David Milliband l’a déclaré dans une interview au journal International Herald Tribune. Ici le commentaire du politologue russe Viatcheslav Nikonov :
Les politiques européens choisissent la solution diplomatique du problème nucléaire iranien. Ils se rendent compte que des solutions musclées pourraient s’avérer infructueuses et provoqueraient une aggravation des relations entre l’occident et le monde islamique. En plus, toute opération militaire ferait monter les prix du brut jusqu’à 300 dollars le baril. Les politiques européens n’ont aucun intérêt à cette évolution des événements, contrairement aux Etats-Unis ou les partisans des solutions musclées sont bien nombreux, note le politologue Nikonov.
Selon la compagnie américaine CBS, dans l’administration de Bush, il existe une scission entre le vice-président Richard Cheney qui prône une frappe sur l’Iran, tout comme Israël, et le Pentagone, qui est contre les tours de force, par crainte de voir la région s’embraser. Il parait que les partisans du dialogue avec l'Iran sont plus nombreux. On peut faire cette conclusion suivant la déclaration de Dana Perino, porte-parole de la Maison-Blanche. Elle a noté que les Etats-Unis comptaient sur la solution diplomatique du problème nucléaire iranien. A son avis, non seulement les Etats-Unis, mais le monde entier, y compris Israël, y avaient intérêt.
Le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov a confirmé la position de Russie à ce sujet. Il a noté que pour le moment, les Etats-Unis et Israël n’ont pas confirmé l’élaboration de l’arme nucléaire par l’Iran. Il faut attirer Téhéran cers un débat sur la solution de son problème nucléaire, a souligné Lavrov.



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