"Notre seul objectif est de garantir une paix durable et la stabilité dans le Caucase. Nous tenons à maintenir les relations avec toutes les parties, y compris avec la Géorgie", a indiqué le diplomate lors d'une conférence de presse à l'ambassade de Russie dans la capitale allemande.
Et d'ajouter que la Russie respecte la souveraineté de la Géorgie et ne s'assigne pas pour objectif d'annexer une partie quelconque de son territoire, mais cela ne signifie pas que les autorités russes entendent négocier avec le président géorgien Mikhaïl Saakachvili.
"Bien de nos partenaires en Occident le qualifient de président démocratique. Mais il (Saakachvili) n'a jamais été démocrate. En politique intérieure, Saakachvili n'a reculé ni devant le chantage, ni devant l'assassinat. En lançant le 8 août dernier un véritable génocide, il s'est définitivement discrédité", a poursuivi M. Kotenev.
L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier dans la république autoproclamée d'Ossétie du Sud. Elle a pilonné Tskhinvali, la capitale, à coups de lance-roquettes multiples Grad, détruisant la ville et tuant au moins 1.600 civils. Le contingent de paix russe a subi, lui aussi, des pertes.
Plus de 34.000 personnes ont quitté leurs foyers en Ossétie du Sud.
La Russie a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à contraindre la Géorgie à la paix, que certains responsables politiques occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force armée.
Mardi dernier, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé la fin des opérations militaires visant à contraindre la Géorgie à la paix.
