Le président français Nicolas Sarkozy, arrivé mercredi en Syrie, le premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar Cheikh Hamad Bin Jassim Bin Jaber Al Thani, et le premier-ministre turc Reçep Tayyip Erdogan ont également assisté à la rencontre.
"La Syrie salue l'intention de M. Sarkozy d'augmenter l'efficacité de la politique de la France et de l'Europe au Proche-Orient et, bien sûr, la France joue un rôle décisif dans les négociations directes", a indiqué le président syrien.
En mai, Israël et la Syrie ont repris les négociations sur le processus de paix sous la médiation de la Turquie. Mais la 5e étape des pourparlers a échoué à la suite de la démission du chef du comité de négociations israélien. La reprise des pourparlers est attendue après la visite en Israël du ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
Le président syrien a également souligné que la France devait apporter de l'aide aux Etats-Unis afin qu'ils saisissent mieux la situation, compte tenu de leur position géographique éloignée du Proche-Orient.
On ne doit pas oublier le rôle de la Turquie. "C'est le seul pays qui a réussi à faire débuter des négociations directes entre la Syrie et Israël alors que les conditions de la paix étaient si éloignées qu'il était impossible d'y croire", a ajouté M. al-Assad.
La place importante à accorder à la direction palestinienne dans le règlement pacifique du conflit au Proche-Orient et la participation éventuelle de la communauté mondiale ont été également évoquées.
M. Sarkozy a fait savoir, pour sa part, que son pays prônait la paix dans la région et que tous les moyens devaient être mobilisés pour y parvenir.
