"En comparant ce que j'ai vu et entendu sur place avec la déclaration du ministère géorgien des Affaires étrangères, je peux en déduire qu'il s'agit soit d'une provocation mal préparée, soit d'un mensonge diffusé dans le monde entier par les diplomates géorgiens. Nous sommes accusés d'avoir tiré contre un poste géorgien, alors que depuis nos positions c'est parfaitement impossible en raison de la nature du terrain", a indiqué le général devant des journalistes après s'être rendu à Karaleti.
Selon un représentant de l'Etat-major du contingent russe contacté par RIA-Novosti, des policiers géorgiens dont le poste se trouve à 300 m des positions russes ont annoncé mercredi matin que l'un des leurs avait été tué par balles. Les Géorgiens ont alors montré une maison abandonnée, précisant que des hommes encagoulés avaient tiré depuis cet endroit.
Les militaires russes ont alors ratissé le terrain avec les policiers géorgiens, sans découvrir qui ce se soit ni dans la maison ni dans ses environs, selon le militaire.
Les casques bleus russes présents 24h sur 24 sur le terrain n'ont vu aucun étranger s'approcher du poste géorgien ni n'ont entendu de coups de feu.
Les policiers géorgiens n'ont pas produit le corps de leur collègue tué. Toutefois, à leur demande, des recherches conjointes des criminels présumés ont été lancées.
