"Les événements du mois d'août (dans le Caucase) font de nouveau réfléchir au besoin de responsabilité quant à une couverture honnête des événements. L'altération de la réalité complique les efforts internationaux visant le règlement des conflits et des crises ce qui fait renaître les pires pratiques de l'époque de la "guerre froide", a souligné M.Lavrov.
"Si nous ne voulons pas que la vérité soit la première victime de la guerre, il est impératif de tirer des conclusions appropriées, de travailler notamment sur les points de la Déclaration de 1970 relatifs aux principes du droit international selon lesquels les Etats doivent s'abstenir de propagandes en faveur de guerres agressives. Les principes de protection de la liberté de parole et d'information pendant les crises, adoptés récemment par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, vont également en ce sens. Nous proposons à l'ONU de se prononcer également à ce propos dans le contexte, cette fois, universel", a noté le ministre russe.