Accord Russie-UE: tous les pays européens - sauf un - favorables aux négociations

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Réunis lundi à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de tous les pays membres de l'Union européenne (UE), à l'exception d'un Etat, ont préconisé la reprise des négociations avec la Russie sur un nouvel accord-cadre avec la Russie, a déclaré le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
BRUXELLES, 10 novembre - RIA Novosti. Réunis lundi à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de tous les pays membres de l'Union européenne (UE), à l'exception d'un Etat, ont préconisé la reprise des négociations avec la Russie sur un nouvel accord-cadre avec la Russie, a déclaré le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.

Il s'agit du nouvel accord-cadre devant se substituer au précédent accord de partenariat et de coopération (APC) entre la Russie et l'UE qui a expiré en décembre 2007 et a été automatiquement prorogé. La signature du nouvel APC avait été reportée en raison de divergences entre la Russie et la Pologne, qui ont bloqué le lancement des négociations. Finalement, le "feu vert" a été donné au lancement des négociations le 4 juillet dernier à Bruxelles. Le deuxième tour des négociations était prévu pour le 16 septembre dans la capitale belge, mais les leaders de l'UE ont décidé, lors d'un sommet extraordinaire sur la Géorgie le 1er septembre à Bruxelles, de suspendre les négociations avec la Russie au nom du soutien à la Géorgie. La Commission européenne (CE) a été chargée de pratiquer un large "audit" de l'état des relations avec la Russie.

Le ministre français des Affaires étrangères a fait remarquer que a reprise des négociations n'impliquait pas l'accord de tous les membres de l'Union européenne, car ces négociations n'avaient été que suspendues par la Commission européenne (CE).

Dans le même temps, M. Kouchner a fait savoir que tous les membres de l'UE acceptaient de poursuivre le dialogue politique avec la Russie, ce qui répond aux intérêts des deux parties et ce, malgré le comportement de Moscou dans le conflit avec la Géorgie et la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

De son côté, la commissaire européenne chargée des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage, Benita Ferrero-Waldner, a déclaré qu'il était temps de relancer les négociations avec la Russie."

"Aujourd'hui, la majorité écrasante des membres de l'UE est favorable à la poursuite des négociations et nous estimons que le moment est venu de reprendre le dialogue", a dit la commissaire.

La date n'est pas arrêtée, a-t-elle indiqué, en espérant qu'elle serait fixée après le sommet Russie-UE le 14 novembre à Nice.

Selon une source lituanienne anonyme, Vilnius s'oppose toujours à la reprise des négociations.

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