"Cela (le "plan national annuel") est un succédané, un substitut de MAP", a indiqué le diplomate, ajoutant qu'en fait, le MAP avait été tout bonnement refusé à Kiev et à Tbilissi.
Selon M.Rogozine, l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN provoquerait un "puissant séisme" dans le pays.
Quant à la Géorgie, a-t-il poursuivi, elle "n'a jamais été aussi loin de l'Alliance".
"La réputation du régime géorgien en place est inférieure à zéro", a-t-il dit.
Interrogé sur un délai éventuel pour l'adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine à l'OTAN, M.Rogozine a déclaré que cela ne serait possible "ni à court ni à moyen terme".
Le diplomate a qualifié de récidive de la "guerre froide" l'aspiration de l'OTAN à "élargir son propre espace stratégique".
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, la proposition du président russe Dmitri Medvedev de "redémarrer la matrice de la sécurité européenne" est plus d'actualité que jamais.