"Avec qui la première ministre a signé un accord de coalition, cela lui importe le moins du monde: le Parti des régions, Notre Ukraine-Autodéfense populaire (NUAP) ou les communistes. [...] Son objectif est de rester au pouvoir à tout prix", a indiqué M.Oleïnik, cité par le service de presse du président Viktor Iouchtchenko.
Selon la première ministre, la crise politique en Ukraine s'est achevée par la formation d'une coalition composée du Bloc Ioulia Timochenko (BIT), de Notre Ukraine-Autodéfense populaire (NUAP) et du Bloc Litvine.
La création de cette coalition à la Rada a été annoncée mardi 9 décembre. Le jour même la Rada a élu son président - Vladimir Litvine, leader du bloc homonyme. Le poste de président de la Rada était vacant depuis le 12 novembre dernier, jour de la démission du leader du bloc pro-présidentiel Notre Ukraine-Autodéfense populaire (NUAP), Arseni Iatseniouk.
On suppose que Mme Timochenko conservera le fauteuil de premier ministre, poste auquel elle avait été confirmée par la coalition BIT-NUAP, éclaté le 16 septembre dernier.
Néanmoins, le 11 décembre, le leader du groupe parlementaire du NUAP, Viatcheslav Kirilenko, a déclaré qu'il n'y avait pas de coalition du moment qu'aucun accord ad hoc n'avait été signé. Selon certaines données, le président Iouchtchenko était contre cette coalition, et le jour de sa création, il se trouvait en visite en Lituanie.
Qui plus est, d'après certaines sources, la semaine dernière, des négociations intenses sur la formation d'une coalition se sont déroulées entre le BIT et le Parti des régions, principale force d'opposition d'Ukraine, la probabilité étant forte qu'elles donnent précisément naissance à cette coalition.
M.Oleïnik a répété qu'il n'y avait pas à ce jour de coalition juridiquement officialisée en Ukraine, ce qui remettait en question la sortie de la crise politique et économique.
Quoi qu'il en soit, la veille, Mme Timochenko a affirmé dans son message télévisé qu'avec la création d'une coalition, la crise politique s'achevait et que le pays pouvait désormais s'engager dans une lutte active contre la crise économique.
