"Je veux dire que nous y sommes prêts, nous devons nous défendre, c'est notre base des revenus, que ce soit le pétrole ou le gaz. Or, de telles mesures de protection peuvent être liées tant à la diminution des volumes de production de pétrole qu'à la participation à des organisations de producteurs, déjà existantes, si nous arrivons évidemment à s'entendre", a indiqué le chef de l'Etat lors d'une réunion consacrée au développement économique et social de la Région fédérale de l'Oural.
"A mon avis, nous ne devons exclure aucune variante. Je le répète - il s'agit de la base des revenus de notre pays, de son développement, et nous ne devons nous y guider sur aucun critère abstrait ni sur les recommandations d'autres organisations internationales. Il est question de nos intérêts nationaux. Et nous agirons comme nous le jugerons utile", a dit le président.
Et d'ajouter que les pays de l'OPEP demandaient instamment la Russie de pratiquer une politique concertée en matière de régulation des prix du pétrole.