GDF Suez pourrait participer au gazoduc Nord Stream (Vedomosti)

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MOSCOU, 23 décembre - RIA Novosti. Gazprom a proposé à la société énergétique GDF Suez de participer à la construction du gazoduc passant par le fond de la mer Baltique en tant que partenaire minoritaire, a déclaré le porte-parole de la compagnie française Jérôme Choma, lit-on mardi dans le quotidien Vedomosti.

GDF Suez n'a pas mené de négociations avec les autres actionnaires du projet Nord Stream.

La compagnie souhaite en principe obtenir une part du projet Nord Stream, car le gazoduc transportera du gaz pour ses clients en France et au Benelux, fait remarquer M. Choma. Les conditions de la participation de GDF Suez au projet n'ont cependant pas été discutées.

Le volume annuel fourni à GDF Suez par le gazoduc Nord Stream devrait atteindre 2,5 milliards de m3 après le lancement de la première phase du projet, le total actuel des livraisons russe se chiffrant à 10 milliards de m3. La compagnie française s'est intéressée au projet en 2006, avant la fusion de GDF et de Suez. Pourtant, Gazprom a fini par choisir le néerlandais Gasunie comme troisième partenaire dans le cadre de ce projet.

La décision définitive dépend cependant des autres copropriétaires de Nord Stream: E.ON, BASF et Gasunie, fait remarquer un responsable de Gazprom. Le monopole russe entend toujours garder le contrôle du projet et GDF Suez ne pourra y participer qu'à condition que soient réduites les parts des autres actionnaires. Ce schéma a été utilisé dans le cas du néerlandais Gasunie: E. On et BASF ont réduit leurs parts, passant de 24,5% à 20%. Et Gasunie a offert à Gazprom une option d'achat de 9% de la compagnie BBL, qui s'occupait de la construction d'un gazoduc allant des Pays-Bas à la Grande Bretagne, et a déclaré que la transaction lui couterait 750 millions d'euros, représentant principalement son apport au capital social du Nord Stream. Le schéma de financement prévoit que les actionnaires rapportent 30% des besoins, le reste provenant de l'argent emprunté. Aujourd'hui, le capital social de Nord Stream se chiffre à près de 630 millions d'euros, c'est-à-dire à 8,5% du devis total.

En outre, Gazprom pourrait cependant changer d'avis sur la conservation de sa part dans Nord Stream. Un des points de sa stratégie anticrise, qui sera examinée aujourd'hui par le conseil des directeurs, est la recherche de nouveaux investissements grâce à la prospection de partenaires et la réduction de la part du monopole dans un certain nombre de projets. Cela ne concerne pas les actifs russes, mais reste probable dans le cas des actifs étrangers, bien que la liste des projets n'ait pas encore été définie, a indiqué récemment le patron de Gazprom Alexeï Miller.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

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