"Nous ne permettrons aucune atteinte à notre droit de veto", a indiqué le diplomate.
Il existe, selon M.Tchourkine, plusieurs approches pour modifier les modalités d'usage du droit de veto. Il y a, par exemple, "les idées les plus radicales prévoyant l'abolition du droit de veto", il y a aussi "d'autres idées plus souples consistant à limiter le droit de veto à l'adoption de résolutions sur le chapitre 7 de la Charte de l'ONU ou encore une proposition exigeant qu'après avoir usé du droit de veto, le membre permanent du Conseil de sécurité "expose ses raisons devant l'Assemblée Générale de l'ONU".
Comme l'a souligné le délégué permanent russe, si au cours des débats, des variantes surgissent qui ne conviendraient pas à la Russie, elle pourra toujours bloquer leur adoption.