"J'invite l'OSCE, si, évidemment, cette organisation internationale se préoccupe sérieusement des destinées des peuples de la Transcaucasie et des droits de l'homme, à ouvrir sa représentation dans notre république sans intermédiaire aucun en la personne d'autres Etats souverains", a indiqué M.Kokoïty.
Par ailleurs, le leader sud-ossète a exhorté une nouvelle fois les autorités géorgiennes à signer un document juridiquement contraignant sur le non-recours à la force.
"J'ai proposé à l'administration géorgienne de conclure avec la République d'Ossétie du Sud, en tant qu'Etat souverain, un traité de non-agression, ce qui constituerait une contribution de poids à la mise en place d'un mécanisme de sécurité collective dans le Caucase", a dit M.Kokoïty.
Il a appelé "les autorités géorgiennes à ne plus s'appuyer sur des mythes, mais sur la réalité politique et à adopter une décision courageuse, la seule valable - imiter l'exemple de la Fédération de Russie et de reconnaître l'Ossétie du Sud, en tant qu'Etat souverain".
Selon le président sud-ossète, avec l'ouverture de l'ambassade russe en Ossétie du Sud, le processus de reconnaissance de la république est devenu irréversible. M.Kokoïty s'est dit persuadé que l'Ossétie du Sud aurait des relations d'amitié et d'avantage mutuel avec une multitude de pays. "Il faut seulement du temps, et nous sommes un peuple patient. Nous préconisons l'établissement et le développement des liens avec des Etats étrangers dans tous les domaines de l'économie et de la sphère sociale, de la santé, de la culture, du sport et du tourisme, ainsi que la promotion des contacts dans le cadre d'organisations de jeunes et d'adolescents", a ajouté le président d'Ossétie du Sud.