Le Dialogue politique inclusif sur la paix en Centrafrique a récemment réuni pendant 13 jours à Bangui les représentants de la société centrafricaine et des rébellions. Regroupant du 8 au 20 décembre derniers la majorité présidentielle, l'opposition, la société civile ainsi que les dirigeants des rébellions sévissant dans le nord du pays, ces négociations étaient censées permettre à la Centrafrique, pays pauvre et enclavé, de sortir de ses difficultés financières et sociales, rappelle la diplomatie russe.
"Le document adopté à l'issue de ses négociations consacre les engagements de cessez-le-feu et la disposition de l'opposition de déposer les armes, ainsi que l'intention déclarée des organisations illégales de se transformer en partis et mouvements agissant dans le cadre de la loi. Une entente a également été enregistrée sur la constitution d'un gouvernement de consensus et la création d'une commission vérité et réconciliation. afin de ramener la paix dans ce pays déstabilisé par des années de crise et d'ancrer la République centrafricaine de façon définitive dans la paix, la stabilité et le développement pour favoriser rapidement la réconciliation nationale, la paix et la relance du développement", indique le document du MID.
Tout cela vise "l'organisation "transparente et équitable" d'élections municipales en 2009 suivies d'élections présidentielle et législatives en 2010", dit l'une des recommandations du Dialogue politique inclusif.
Selon le MID, Moscou suit de très près le déroulement du dialogue politique en République centrafricaine.
"Nous espérons que la bonne volonté et l'approche constructive de toutes les forces politiques permettront finalement de trouver des solutions à des problèmes depuis longtemps enracinés. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, la Russie est intéressée au règlement le plus rapide possible dans ce pays ami et poursuivra ses efforts concertés dans le cadre de l'ONU en se sens", souligne le communiqué de la diplomatie russe.