LA RUSSIE EST CAPABLE DE REAGIR DE FAÇON ADEQUATE AUX NOUVEAUX DEFIS EN 2009

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En 2009 la diplomatie russe va réagir de façon très souple aux nouveaux défis. C’est ce qu’a déclaré à notre correspondant l’expert à l’Institut de l’Economie mondiale et des affaires internationales Vassili Mikhéev.
A son avis, la Russie aura à lever cette année de façon adéquate les grands défis suivants :
La première chose est de savoir comment va-t-on ordonner les rapports avec la nouvelle administration des Etats-Unis ? La deuxième chose : quelle sera la diplomatie énergétique russe dans les conditions des prix bas du pétrole ? La troisième chose est que nous avons besoin de nouvelles relations avec l’UE dans le contexte de la crise financière et économique. Le quatrième moment concerne les nouvelles initiatives à prendre en prévision du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai en Russie pour affermir cette organisation. Enfin, au fur et à mesure de l’approche de la date du sommet de l’ASEAN de 2012 en Russie, va progressivement augmenter le rôle de cette direction en politique russe.
Vassili Mikhéev considère qu’en 2009 les rapports entre la Russie et la Chine garderont leur dynamique. Ils seront pour une large part déterminés par le dialogue sur le pétrole et le gaz et par le changement de la structure des échanges commerciaux, qui n’est pas au profit de la Russie. Dans les relations avec Tokyo et Séoul il n’y aura ni de rebondissements, ni d’effondrements. Quant à l’Asie Centrale, on peut s’attendre à diverses nouvelles variantes de manœuvres des pays de la région entre les leaders locaux — Russie et la Chine — et le leader global, les Etats-Unis.
Pour ce qui est de former une nouvelle architecture de sécurité européenne, proposée par Dimitri Medvedev, ce thème attend encore à être concrétisé, estime Vassili Mikhéev. Il sera constamment présent dans le dialogue entre la Russie et l’UE. Comment va s’organiser ce dernier, lorsque les tâches de stabilisation économique et financière en Europe et en Russie passent au premier plan ? C’est un autre défi, qu’on aura à lever.
Dans les relations des premières puissances va prévaloir l’aptitude à agir ensemble à des moments critiques, croit l’expert.
L’interdépendance au regard de l’intégration – dans les questions économiques, financières, sécuritaires des principaux pays du monde — marque des limites, au-delà desquelles leurs rapports ne peuvent pas se détériorer, même s’ils connaissent d’importantes complications, des tiraillements. Terrorisme, non-prolifération, action sur les conséquences des calamités, piraterie – autant de dossiers qui demandent une mobilisation de tous, parce qu’il en va des intérêts communs.
Cela veut dire qu’en dépit des divergences idéologiques, politiques, économiques cela va inciter les principaux Etats à agir de concert, est convaincu Vassili Mikhéev.
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