LA CREATION DE LA FORCE COLLECTIVE DE REACTION RAPIDE DONNE UNE REPONSE ADEQUATE AUX MENACES A LA SECURITE DANS LA REGION

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La décision des membres de l’Organisation du Traité de sécurité collective
La décision des membres de l’Organisation du Traité de sécurité collective de mettre sur pied une force collective de réaction rapide, prise au sommet extraordinaire de l’Organisation à Moscou, qui a marqué un tournant dans son histoire, a sans doute été la principale nouvelle politique de la semaine.
Il s’agit en fait de créer une véritable alliance militaro-politique de 7 pays membres de l’OTSC (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizie, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan). Le président Dmitri Medvedev a déclaré au cours de la conférence de presse finale que cette formation militaire aura un potentiel égal à celui des structures analogues de l’OTAN.
Au cours de nos contacts à la fin de l’année dernière et surtout à la rencontre d’aujourd’hui, nous nous sommes mis d’accord pour créer une force collective sérieuse, très mobile et bien formée, placée sous un seul commandement et ayant un lieu de stationnement permanent en Russie. Dans la situation ordinaire, il y aura des manœuvres conjointes des unités des membres de l’OTSC, formées évidemment sur le principe national. La Russie est prête à y verser une division et une brigade, ce qui en fera une force imposante, armée selon le dernier mot de la technique, et qui ne sera pas inférieure à la force analogue de l’OTAN.
Le conseiller du président Sergueï Prikhodko a noté pour sa part que la force collective de réaction rapide servira à repousser une éventuelle agression armée, à organiser des opérations spéciales pour combattre le terrorisme international, le crime organisé transfrontalier et le trafic de stupéfiants et pour supprimer les conséquences des situations extrêmes.
Plusieurs observateurs croient que la formation de la force collective et la transformation de l’OTSC en une alliance militaro-politique est une réponse à l’élargissement de l’OTAN à l’est à l’intention des pays occidentaux de renforcer leur présence politique et militaire en Asie Centrale. Les participants à la rencontre ne renoncent pas à coopérer avec Washington, mais rappellent que lors de la solution du problème afghan il faut tenir compte de l’opinion des pays de la région, dont le Kremlin s’est fait le porte-voix.
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