"J'ai déjà reçu une invitation du secrétaire général de l'OPEP. La coopération avec cette organisation est positive et constructive", a indiqué M.Setchine, en visite en Corée du Sud.
L'OPEP (Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Équateur, Indonésie, Iran, Irak, Koweït, Libye, Nigéria, Qatar, Venezuela), assure quelque 40% de la production mondiale de pétrole. La Russie, qui partage la première place en matière de production d'or noir avec l'Arabie saoudite, envisage plusieurs modalités de coopération avec l'OPEP. Si une perspective d'adhésion existe, le partenariat se centre actuellement sur l'adoption de mesures coordonnées.
En octobre 2008, le ministère russe de l'Énergie a présenté un projet de mémorandum de coopération à l'OPEP. Les parties mènent notamment des discussions sur la création d'un système de pronostics, la sécurité énergétique, l'utilisation des technologies de pointe et des sources d'énergie alternative.
La prochaine conférence de l'OPEP portera entre autres sur la mise en place d'une réserve de pétrole et de ses dérivés sur fonds de chute des prix mondiaux. Si les tarifs se maintiennent à leur niveau actuel, l'industrie pétrolière russe sera contrainte de réduire les exportations de 16 millions de tonnes en 2009 (320.000 barils par jour), avait noté M.Setchine en décembre dernier. L'Etat pourrait acheter ce surplus de production pour former un fonds de réserve.
Depuis juillet 2008 le baril de pétrole est passé de 147 dollars le baril à moins de 50 dollars. Les membres de l'OPEP jugent qu'un prix juste se situerait entre 70 et 80 dollars.
