Yabloko en croisade contre le bolchevisme et le stalinisme (Yavlinski)

S'abonner
La Russie ne peut pas se développer démocratiquement et risque de perdre son identité faute d'avoir éradiqué l'héritage du bolchevisme et du stalinisme, a déclaré samedi l'ex-président de Yabloko (centre) et membre du comité politique du parti Grigori Yavlinski.
MOSCOU, 28 février - RIA Novosti. La Russie ne peut pas se développer démocratiquement et risque de perdre son identité faute d'avoir éradiqué l'héritage du bolchevisme et du stalinisme, a déclaré samedi l'ex-président de Yabloko (centre) et membre du comité politique du parti Grigori Yavlinski.

Intervenant samedi à la réunion du comité politique de Yabloko, dont Yavlinski est devenu membre après avoir quitté le poste de leader de ce parti en juin 2008, l'économiste a présenté la déclaration des "yablokistes" qui traduit les propositions principales du parti en matière d'éradication de l'héritage stalinien.

"Nous sommes convaincus que, tant qu'aucune évaluation des répressions et de la terreur n'aura été formulée du point de vue de la légalité et du droit au niveau de l'Etat, tant que la responsabilité morale et éthique incombant à notre génération n'aura pas été clairement exprimée, et tant que la rupture avec le système criminel qui a perduré dans notre pays n'aura pas été consommée, il sera impossible d'édifier quoi que ce soit de solide en Russie", a souligné Grigori Yavlinski.

Selon lui, l'absence de prise de conscience de ce phénomène dans la société se traduit par une crise identitaire, par la primauté sur l'homme d'"objectifs étatiques abstraits", par l'existence en Russie d'un "parlement caricatural", d'une parodie de système judiciaire et d'une pseudo liberté de la presse.

"Il en résulte qu'il est impossible dans le pays de défendre les droits de l'homme et de créer une économie efficace", a conclu Grigori Yavlinski.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала