"Ce soir et lors des rencontres ultérieures, je tiens à souligner que nos relations avec la Russie n'enlèvent rien à notre soutien à des pays comme la Géorgie ou les pays Baltes dans leur désir d'être libres face à la Russie", a indiqué Mme Clinton, intervenant au parlement bruxellois et s'adressant parallèlement à de jeunes Européens dans le cadre d'un duplex avec les pays d'Europe et la Russie.
Selon la chef de la diplomatie américaine, Moscou et Washington pourraient coopérer dans bien des domaines, notamment dans la lutte contre le terrorisme et la prolifération nucléaire.
"Mais il est aussi des questions sur lesquelles nous sommes catégoriquement en désaccord. Nous avons dénoncé les actions de la Russie en Géorgie et l'utilisation (par Moscou) de l'énergie à titre d'instrument de pression", a précisé Mme Clinton.
Les observateurs constatent que, parmi les divergences entre les Etats-Unis et la Russie, la secrétaire d'Etat américaine n'a pas mentionné la réduction des armements stratégiques offensifs, ce qui laisse espérer des ententes russo-américaines en la matière.