Samedi, le ministre a fait parvenir des messages à ses homologues des pays membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, au Secrétaire général de l'Organisation Ban Ki-moon, et à la direction de l'Union africaine.
"Le message fait ressortir la nécessité d'élaborer une approche d'ensemble de la situation au Soudan", a indiqué le diplomate. Dans cet ordre d'idée, il faut convoquer "une conférence internationale avec la participation de toutes les parties internationales et régionales concernées, pour mettre au point une vision commune des problèmes qu'affronte le Soudan", souligne le message.
La Cour pénale internationale a délivré mercredi un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar al-Bachir, accusé d'avoir commis des crimes au cours du conflit civil à Darfour. La guerre da cette province où l'armée affronte des groupements indépendantistes dure depuis février 2003. D'après l'ONU, elle a fait plus de 300.000 morts et près de 2,7 millions de réfugiés.
Auparavant, l'Egypte et d'autres grands pays africains et arabes avaient appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à ajourner la décision de la Cour concernant le président soudanais. Aux termes de l'article 16 du Statut de la Cour, le Conseil de sécurité est en droit de suspendre l'exécution de ses jugements pendant un an au maximum.