L'OEA complice des crimes commis contre Cuba (Fidel Castro)

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LA HAVANE, 3 juin - RIA Novosti. L'Organisation des États Américains (OEA) a été complice des crimes commis contre Cuba, a déclaré à La Havane le leader de la révolution cubaine Fidel Castro dans un commentaire publié mercredi par la presse locale à l'issue d'une réunion de l'Assemblée générale de l'OEA à San Pedro Sula, au Honduras.

"L'OEA a été complice de tous les crimes commis contre Cuba", écrit Fidel Castro commentant la discussion sur l'éventuel retour de Cuba suspendue au sein de l'OEA depuis 1962 sous la pression des États-Unis.

"Les pays de l'Amérique latine ont tous été, à un moment ou à un autre, victimes d'agressions ou d'interventions politiques et économiques. Pas un seul ne peut le nier", indiqué Fidel Castro. " Cuba n'est pas hostile à la paix, ni à la coopération entre pays à systèmes politiques différents. Mais Cuba a toujours défendu ses principes et continuera de le faire", selon le "Comandante".

"Il serait naïf de croire que les bonnes intentions du président des États-Unis justifient l'existence de cette institution (OEA-ndlr.), qui a ouvert les portes au cheval de Troie qui a soutenu les sommets des Amériques, le néolibéralisme, le trafic de drogue, (le déploiement des) bases militaires et les crises économiques", poursuit Fidel Castro.

L'ignorance, le sous-développement, la dépendance économique, la pauvreté, l'immigration forcée de ceux qui partent chercher du travail à l'étranger, la fuite des cerveaux et même la propagation des armes parmi les criminels sont les conséquences de l'ingérence des États-Unis dans les affaires des pays de l'Amérique latine. "Cuba, un petit pays, s'est montrée capable de résister au blocus, de se développer dans de nombreux domaines et de coopérer avec d'autres pays", ajoute M.Castro.

"La bataille est dure", de nombreux pays dépendant du Fonds Monétaire International, de la Banque mondiale et de la Banque interaméricaine de développement que le gouvernement américain considère comme un moyen de punir les rebelles. Mais "cette bataille est déjà un exploit", conclut Fidel Castro.

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