Intervenant au siège de la Ligue arabe, le chef de l'Etat russe a déclaré que Moscou comprenait bien l'aspiration des pays arabes à concilier dans leur développement les tendances les plus modernes et le respect des traditions nationales et religieuses.
"On a quoi apprendre auprès du monde arabe, et pour cette raison il est absolument inadmissible d'y jouer les mentors, de s'y livrer à la démocratisation ou, d'autant plus, de s'y ingérer de l'extérieur", a indiqué M.Medvedev.
"On le comprend de mieux en mieux dans le monde. Preuve à l'appui, c'est la récente intervention du président américain Barack Obama à l'Université du Caire", a poursuivi le président russe.
Ledit discours de M.Obama au Caire le 4 juin dernier est qualifié d'historique. Le président américain a dit lui-même qu'il fallait ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les Etats-Unis et le monde islamique pour rompre le "cercle vicieux" de la méfiance et des divergences.