"En août, un nouveau tir pourrait avoir lieu", a-t-il indiqué, ajoutant toutefois que tout dépendrait du rapport de la commission qui enquêtait sur les causes de l'échec précédent.
Selon lui, le Boulava doit être "mis au point", "faute de moyens pour élaborer quelque chose de fondamentalement nouveau dans le domaine des forces nucléaires stratégiques navales".
Sur les onze tests du Boulava, 6 ont été un échec. Le 15 juillet, après une défaillance technique du premier étage, le missile s'est autodétruit.
Cet échec a provoqué la démission du constructeur général du missile, l'académicien Iouri Solomonov. Plusieurs experts ont déjà proposé d'arrêter les tests et d'équiper les sous-marins lanceurs d'engins stratégiques en cours de construction avec le système traditionnel Sineva.